Ville de Fouesnant 8 janvier 2016
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Claude Siohan, le nouveau président de la Raquette du Pays fouesnantais qui regroupe les amateurs de tennis de table venus de toute la Cornouaille est né à Landivisiau en 1969. Après des études qui lui permettront d’obtenir un DEUG d’anglais à l’UBO de Brest, il fait carrière dans l’agro-alimentaire. C’est en 1998 qu’il s’installe à Fouesnant et prend une licence, dans la foulée, au club pongiste local. Dès ses 9 ans, il se passionne pour la petite balle blanche et devient l’un des meilleurs Finistériens des moins de quinze ans. Il évolue ensuite dans le Finistère-Nord, à Landivisiau, à Saint-Divy puis à l’ASPTT Brest (Nationale 2) avant de choisir Fouesnant où il est licencié depuis une quinzaine d’années.
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Comment passe-t-on de la table de ping-pong à la présidence d’un grand club comme la Raquette du Pays fouesnantais ?
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En fait, je ne faisais partie du bureau que depuis un an. Jacky Martin qui présidait le club depuis huit ans a manifesté le désir de souffler. Il m’a proposé, en juillet, de lui succéder tout en restant vice-président, en compagnie de Loïc Varet, pour me seconder. De plus, je peux compter sur les inamovibles Gilbert Caroff (secrétaire) et Michel D’Hocker (trésorier). L’équipe est solide. Mais je dois dire que je continue à jouer au tennis de table en vétérans. L’an dernier, j’ai disputé les championnats d’Europe en Finlande. J’étais dans les 32 meilleurs de mon tableau. Au mois de mai, à 47 ans, j’irai disputer les championnats du monde à Alicante en Espagne.
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Pouvez-vous nous présenter votre club ?
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Pour la cinquième fois, nous avons été désignés, à Morlaix, en avril 2015, comme le meilleur club de tennis de table du Finistère. Nous faisons partie des 5 meilleurs clubs bretons. Sur les 15 meilleurs joueurs du département, 12 jouent à Fouesnant. Nous avons 190 licenciés dont 110 jeunes de 4 ans à 18 ans à l’école de tennis de table. Le club compte 14 équipes en adultes, 16 équipes en jeunes. Pour la première fois, depuis 15 ans dans le Finistère, trois équipes du même club évoluent en Nationale. Nous avons, de plus, des équipes à tous les niveaux, ce qui favorise l’intégration des joueurs.
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RESTRUCTURATION DE LA SALLE
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La « Raquette » ne vient-elle pas d’accomplir un exploit en accédant à la Nationale 1 ?
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L’équipe première vient, en effet, d’accéder au championnat de Nationale 1, troisième niveau français après la Pro A et la Pro B. Elle est composée de 4 joueurs dont Dorian Quentel (133e joueur français) qui a été champion d’Europe cadet et junior. Il a fait partie de l’équipe de France senior. De septembre à décembre, nous avons gagné sept de nos huit matches (un nul) en Nationale 2. A partir de janvier, nous allons rencontrer en Nationale 1 des équipes comme Douai, Nantes, Charleville-Mézières, Mont-de-Marsan, Cestas (Gironde) ou Chef-Boutonne (Deux-Sèvres). Notre ambition est de nous maintenir à ce niveau.
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Quelles sont vos relations avec la municipalité ?
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Excellentes. Elle a fait réaliser des travaux dans notre salle du Château d’eau mais là, nous atteignons les limites. Nous sommes trop à l’étroit pour jouer les matches et accueillir les spectateurs qui sont plus de 200 à nous supporter à toutes nos rencontres. Mais Roger Le Goff a tenu sa promesse. Après le départ des sapeurs-pompiers en juin, nous allons bénéficier d’un nouvel espace qui nous permettra de restructurer la salle et d’apporter plus de confort. En outre, la Mairie met à notre disposition deux éducateurs, Jonathan Marec et Emmanuel Ortion qui effectuent un travail remarquable auprès des jeunes. Le 30 janvier, nous accueillons Douai. Déjà, le maintien sera en jeu. Nous attendons que la population vienne nous supporter. Elle découvrira un sport spectaculaire fait de calcul, de réflexe et de vitesse d’exécution. Ce sera l’occasion pour nous de montrer que nous sommes un club convivial qui partage le plaisir du jeu et la recherche de la performance.
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